Bonjour,

La psychométrie porte mal son nom. Concept introduit au 19ème siècle par le docteur Joseph R. Buchanan, au travers d’une étude où certains participants étaient capables de reconnaître du laiton au touché dans l’obscurité. L’un des participants décrivaient un goût particulier dans sa bouche au contact du métal. On pourrait éventuellement associé la synesthésie au phénomène décrit par J.R. Buchanan, mais pour autant la psychométrie est une perception énergétique fort intéressante.
On l'appelle aussi la mémoire des murs. Là encore un nom mal choisi, car elle ne s'arrête pas aux murs, les objets sont concernés (quelqu'ils soient)
La mémoire des murs étant la lecture d'une charge de l’événement ou des événements vécus par un objet par imprégnation psychique. Que ce soit volontaire (acte magique, donc manipulation des énergies) ou involontaire (événements violents comme meurtre, suicide, événements positifs, lieu sacré).
Spécifiquement attaché à la capacité de lire les énergies d’un environnement, que ce soit un objet, un lieu, un mur, une pierre, elle peut s’exprimer de diverses façons, l’ensemble des capacités servant de support à l’expression de la perception.
Le télétouché est souvent associé à la psychométrie, l'objet pris entre les mains, ou vu étant ressenti comme brûlant, ou glacé, ou encore provoquant des douleurs pour celui qui le lit. La clairvoyance en permettant de "lire" et donc de voir son histoire (flash d'événements, de lieu, de symbole, en relation avec la charge énergétique). La clairaudience: entendre un son en rapport direct avec l'énergie (un cri par exemple dans le cadre d'un meurtre). L'odorat (odeur du sang toujours dans le cadre du meurtre, de l'encens quand c'est un objet consacré, tout dépend des analogies utilisées par le médium). Le goût astral aussi (par exemple goût de cendre pour un objet/lieu qui a été subit un violent incendie). La médiumnité à effet physique est moins usité dans ce type de cadre, mais reste possible et surtout difficile à vivre.
Ainsi prenons une personne qui achète une maison où une série de meurtre a eu lieu: cris répétés à des heures précises, coup dans le mur, objets qui tombent, taches qui apparaissent ou disparaissent... C'est un cas extrême, mais où le premier réflexe va être de penser à une présence d'entité alors qu'il n'y a pas de ressenti de présence. Et attention, car parfois le ressenti de présence va être induit aussi par la charge dans les murs.
Dans tous les cas problématiques, deux uniques possibilités de lutter contre une charge:
purifier ou charger par une autre énergie. Purifier reste l'axe majeur.
Tout restant niveau d'énergie...une purification très approfondie, répétée, longue peut parfois s'avérer nécessaire pour parvenir à suffisamment décharger un objet ou un lieu.
Parfois même, quitter le lieu, enterrer l'objet s'avère nécessaire.
Techniquement, plus la charge est importante, donc plus longtemps a duré le contact, ou encore plus violent a été l'événement lié, plus "lisible" est l'objet. Tout restant là encore niveau d'énergie et dépendant de votre sensibilité, et de la précision de lecture que vous êtes capable d'induire.
Ainsi, on associe très régulièrement la psychométrie à la “mémoire des murs”. En lisant les énergies qui sont dans un objet, on peut être capable d’en ressentir son histoire, les lieux où il a vécu, les personnes qui ont été attachées à lui, le tout en comprenant et interprétant la charge énergétique qu’il contient.
Tout est énergie, même un événement, un lieu, une histoire, et cette énergie s’imprègne plus ou moins selon la matière, les circonstances (violente, répétition, longue…), le contexte (médium, meurtre, travail magique…), ainsi que l’environnement (un endroit qui par la situation énergétique empêche la circulation des énergies et donc la purification et la décharge naturelle, une situation géobiologique qui exarcerbe une énergie négative…)
L’un des meilleurs exemples de la pratique de la psychométrie est peut être celui de Maud Kristen dans les années 90 confrontée à divers objets dans une émission de télévision, où elle décrivait l’histoire du mur de Berlin confronté à l’un de ses morceaux, ou encore la vie du père du présentateur qui lui prêtait la montre de celui-ci. Sans aucune connaissance de l’histoire liée à ces objets, elle était capable d’en lire la charge émotionnelle (le lien entre la personne et l’objet, la tristesse liée au mur), décrire un environnement (la pluie, le froid toujours pour le mur).
Voir cette vidéo:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Ffy8RyciFBs
Cet exemple est une illustration pratique de la maitrise d’une capacité et de son “aboutissement”. Au quotidien la psychométrie peut être impromptue, difficile à vivre.
Au départ, vécue comme un bruit diffus dont on ne trouve pas la provenance, ou encore une image persistante, une pensée intrusive quand on saisit un objet, que l’on rentre dans un lieu, ou bien aussi une sensation de froid, de chaud, un toucher prononcé, ou un goût/odeur particulier sans que la relation de cause à effet se fasse.
Les personnes sensibles à la psychométrie ont tendance à facilement s’attacher aux lieux chargées en énergie, à fuir ceux dont l’histoire est trop sanglante, trop chargée en négatif.
Elles peuvent apprécier les antiquités, mais les choisiront avec soin, pour les valeurs qu’elles ont pu porter auprès de leurs précédents propriétaires, ou pour l’énergie positive qu’elles ont.
D'autres s’acharneront à n’avoir que du neuf, pour éviter les perturbations induites par la psychométrie, au point de régulièrement changer les meubles, les objets de la maison, au fur et à mesure qu’ils se chargent (la purification régulière peut limiter cet effet).
La psychométrie est rarement unique, elle s’accompagne d’une sensibilité plus vaste, que ce soit aux minéraux, aux plantes, ou encore aux entités, aux personnes.
En tant que méthode de lecture des charges énergétiques, elle ouvre aussi des perspectives dans la pratique spirituello-magique.
Car elle permet de savoir quand un talisman est purifié, chargé, consacré, elle permet de percevoir une charge, et de remonter jusqu’à son émetteur-fondateur, elle permet d’appréhender de façon plus vaste un environnement.
Elle est aussi une autre perspective du réel, car elle apporte une dimension vaste où le passé impact sur le présent, permet de voir les interrelations énergétiques entre chaque chose, la façon dont s’articule l’énergie d’un lieu, d’une pièce, l’attachement des personnes aux objets.
Elle éclaire aussi sous un autre jour le non-attachement que les bouddhistes peuvent avoir au matériel, car s’attacher c’est laisser une empreinte, qui peut perturber l’autre, et donc impact sur les libertés d’autrui face à un objet.
Si elle a des caractères positifs, face à la compréhension de ce qui nous entoure, elle peut aussi être puissamment perturbatrice et parfois violente.
Elle implique donc comme toute capacité d'être comprise, puis de travailler à sa maitrise. Quelqu'un souffrant de la psychométrie a tout intérêt à devenir un as en purification..
Distinguer la voyance de la psychométrie:
ce sont deux techniques différentes, qui peuvent aboutir au même résultat. L'un utilise la lecture du temps pour connaitre une histoire, l'autre la lecture des énergies. Voyance et médiumnité ne sont pas une seule et même capacité, ne pas l'oublier.
Vous souhaitez vous entrainer à la psychométrie?
Retrouvez: cet exercice
Bien à vous, Hagel